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6 conseils pour se sortir du burn-out familial

burn out familial

1. Le burn-out familial

Il existe 3 types de burn-out dans la sphère privée :le burn-out sentimental : il survient dans un couple lorsque la relation et conflictuelle ou toxique. Une des personnes du couple en demande trop à l’autre en termes de présence, de reconnaissance et d’admiration. Cela se rapproche de la dépendance affective avec une peur du rejet/de l’abandon qui bloque la personne dans un mode de fonctionnement délétère pour son propre bien-être. 

  • Le burn-out parental : il survient à l’arrivée d’un enfant ou pendant une période difficile de son développement. Il peut impacter les mamans (ou premiers parents), les papas (seconds parents) et les parents rapportés (beaux-parents).
  • Le burn-out familial : il survient lorsque c’est toute la famille qui souffre. Il peut impacter le(s) parent(s) et/ou les enfants dans une relation conflictuelle, étouffante ou toxique. 

Cet article concerne toute personne vivant un épuisement chronique en lien avec un contexte familial difficile.

J’inclus donc les personnes en couple, les parents avec enfants, les parents solos, les beaux-parents, les enfants (à tout âge) et les grands-parents.

2. Comment vous sentez-vous quotidiennement ?

Peut-être que vous vous sentez hyper-sollicité.e par un ou plusieurs membres de votre famille dès le réveil. Et cela ne s’arrête pas jusqu’au coucher : petit déjeuner, souvent se répéter, perte de temps pour l’habillement, le brossage de dents, puis les emmener à l’école, filer au boulot, rentrer et les récupérer, les cris, les tests du cadre permanents, les conflits avec vos enfants, votre conjoint.e, l’irritabilité, la colère, l’impatience, les repas quasi constants, les caprices, la difficulté à mettre au lit, les disputes dans la fratrie…

Vous passez tout votre temps et votre énergie à répondre immédiatement aux besoins des uns et des autres, à désamorcer les conflits. 

Vous vous réveillez chaque matin épuisé.e. Et cet épuisement est devenue une partie intégrante de votre vie. Comme une routine. Les week-ends ne suffisent plus à récupérer. 

3. La charge mentale et le burn-out familial

Que vous soyez parents, parents rapportés, enfants, votre vie de famille est stressante et source de conflits constants. Votre charge mentale est intense.

Vous devez penser simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement, comme penser aux corvées qui vous attendent à la maison lorsque vous êtes au travail (M. Haicault, 1984).

Vous ressentez un poids psychologique concernant la gestion des tâches domestiques, éducatives, parentales, émotionnelles, esthétique, de santé  engendrant une fatigue physique et psychique (Larousse). Vous vous sentez débordé.e par un trop plein d’émotions, de responsabilités, d’obligations qui entraine une pression constante. Vous êtes tout simplement à bout, vous craquez et vous culpabilisez d’échouer à tout gérer.

Vous en avez assez de :

– ne pas avoir de temps pour vous

– ne plus avoir assez d’énergie pour prendre soin de vous

– être sollicité.e constamment, sans pause

– devoir tout gérer et ne pas être reconnu.e comme personne à part entière

– être juste un rôle et de ne pas être considéré.e.

 Si cela vous parle, vous êtes sans doute en burn-out familial et/ou parental

Le burn-out familial se définit par un mal-être psychologique, physique et émotionnel. Il peut toucher un ou plusieurs membres de la famille. 

Le mythe de la famille parfaite, des parents parfaits, du couple parfait est encore tenace dans notre société. Par conséquent, nous pensons que notre épuisement est normal et qu’en aucun cas nous devons nous plaindre. 

Beaucoup de familles continuent à fonctionner ainsi sans prendre conscience de leur état de souffrance. Par culpabilité, par peur de faire éclater le mythe de la famille parfaite, par peur d’être jugée.

Pensez-vous qu’il soit normal d’être en couple, d’être parent ET d’être épuisé.e ?

4. L’origine du burn-out familial

La fatigue dans un couple, dans une famille est plutôt normale si elle survient à certains épisodes de vie, ne s’installe pas dans le temps et qu’elle disparait rapidement, dans les jours qui suivent.

En revanche, le burn-out familial s’installe un ou plusieurs membres de la famille n’ont plus d’espace et de temps pour se ressourcer. 

Un membre de la famille souffre d’épuisement émotionnel lorsqu’il manque de temps pour lui et n’a pas d’espace pour retrouver le calme et la sérénité. Il est attendu par cette personne qu’elle soit toujours présente, comme si elle n’avait pas de besoins et n’était pas une personne à part entière.

Souvent, elle ne reçoit pas la reconnaissance, l’affection ou la considération de sa famille. Son investissement énergétique n’est pas perçu comme tel. Il est perçu comme faisant partie du décor. Donc comme étant normal et non remis en question.

La fatigue s’accumule et devient alors chronique. La fatigue fait place à l’épuisement.

4 causes plausibles du burn-out familial :

  • Une trop grande exigence envers soi et/ou envers sa famille
  • Une volonté à tenir, à rester fort(e) quoiqu’il en coute.
  • Une charge mentale, cognitive, émotionnelle constante
  • Faire face à des obligations, conflits et responsabilités en permanence

 5. Les 3 symptômes principaux du burn-out parental:

L’épuisement physique :
  • sentiment de ne jamais être reposé.e
  • difficulté à se lever le matin
  • aucune énergie pour faire du sport, aller marcher, sortir en famille
  • sensation d’être vidé.e
  • Les tâches du quotidien paraissent insurmontables
L’épuisement émotionnelle
  • irritabilité
  • stress
  • colère
  • tristesse
  • Être à fleur de peau
  • Humeur dépressive
L’épuisement psychologique
  • troubles de la mémoire
  • difficultés à se concentrer et à prendre du recul
  • charge mentale insoutenable
  • difficulté à réfléchir correctement.
  • Etre submergé.e par les responsabilités parentales/familiales

6. Les conséquences du burn-out familial

Les conséquences qui peuvent apparaître sur le long terme sont les suivantes :

  • Trouble du sommeil
  • Disputes dans le couple allant jusqu’à la séparation
  • Perte de plaisir des moments passés en famille
  • Diminution des démonstrations d’affection avec une perte d’écoute et d’attention pour le(s) membre(s) de sa famille
  • Perte d’implication dans l’éducation et le soin des enfants
  • Perte d’estime de soi
  • Culpabilité avec le sentiment d’avoir échoué en tant que parent.

Dans ce contexte de burn-out familial, comment retrouver l’harmonie familiale ?

7. Les 6 conseils pour sortir du burn-out familial

burn-out familial

1. Prendre conscience de sa propre situation d’épuisement familial 

La prise de conscience peut se faire par :

  • Une meilleure connaissance du sujet grâce à des lectures de livres, d’articles de blog, de podcasts, etc.
  • En osant en parler avec son médecin, avec un.e psychothérapeute/psychologue, avec un thérapeute de son choix.
  • En s’inscrivant dans un groupe Facebook, en se rapprochant de personnes qui vivent l’épuisement familial ou l’ont vécu.

Le plus important est de ne pas rester isolé.e et de rechercher les solutions pour se sortir de cette situation d’épuisement.

Pour en prendre conscience, il est donc primordial de mettre des mots sur son burn-out familial, sur son épuisement chronique.

2. Oser en parler autour de soi 

Il est primordial de :

– Ne pas s’enfermer avec sa souffrance

– S’autoriser à s’entourer de ses proches, de professionnels de santé, de thérapeutes…

– Ne pas rester bloqué.e dans cet état d’’épuisement, dans la culpabilité et le débordement émotionnel.

3. Baisser son niveau d’exigence

Nous sommes beaucoup à penser devoir être parfaits. Parfait pour éviter à tout prix les critiques ou recevoir des reproches dans sa façon d’exercer son rôle parental.

Vous êtes surement trop exigeant.e avec vous-même et avec votre famille. 

 

4. Résoudre rapidement les conflits avec une communication efficace

La communication est une capacité humaine qui peut amener à des incompréhensions, des quiproquos et à des malentendus. Rendez vous disponible pour communiquer efficacement. Faites respecter ce principe à vous-même et aux autres membres de la famille.

Personne ne se coupe la parole, personne ne se critique, la communication doit se faire de manière bienveillante, positive et constructive. Vous avez le droit de dire ce qui vous a blessé dans l’attitude/les paroles d’un membre de la famille en restant calme et sans blâmer l’autre.

Un dialogue ouvert orienté sur ses sensations résout rapidement les problèmes relationnels.

Rédigez les règles de votre vie de famille, et mettez en place les mots et compliments à utiliser pour témoigner respect et gratitude, comme merci, bonjour, bonne nuit, etc.

Faites en sorte que toute la famille contribue à son niveau aux tâches de la maison. Dans une famille, tout le monde se respecte, se parle gentiment et a conscience de la valeur de chacun.e, et du temps et de l’énergie qui lui est consacrée (les repas, plier le linge, etc.). 

5. S’autoriser à prendre soin de soi au calme

Dans une famille, chacun a le droit à prendre du temps pour soi, même pendant 30 min, dans un espace tranquille, pour se ressourcer sans être constamment interrompu et sollicité. Ce sas de décompression permet de faire redescendre la tension interne et externe qui peut y avoir avec d’autres membres de la famille.

Autorisez-vous à aller dans une pièce de la maison au calme, à sortir seul.e, à aller marcher, faire du sport pour vous ressourcer pendant quelques heures.

Si vous sentez que vous étouffez, c’est que vous ne vous êtes pas écouté.e et avez besoin de prendre du temps pour vous. Personne n’a le droit de vous le reprocher.

Êtes-vous aimé.e pour qui vous êtes, avec vos forces, vos faiblesses, vos valeurs, votre personnalité ?

Ou vous aime-t-on pour votre présence utilitaire ? 

6. Se faire accompagner

Le burn-out familial est un épuisement psychologique, physique et émotionnel à prendre très au sérieux. Si vous vous êtes reconnu.e dans cet article, autorisez-vous à vous faire accompagner.  Cet accompagnement peut être pour vous, pour votre couple ou pour votre famille. 

Recherchez le type d’accompagnement qui vous conviendrait le mieux, en fonction de vos besoins. Chercher des solutions est déjà un très grand pas, c’est déjà prendre soin de vous et de votre famille.

4. La kinésiologie comme méthode pour se libérer du burn-out familial.

Rétablir l’équilibre personnel et familial

Comme nous l’avons vu dans cet article, le burn-out familial est un épuisement psychologique, physique et émotionnel qui empêche un ou plusieurs membres de la famille de fonctionner avec son plein potentiel.

La sensation de fatigue, de vide et le stress chronique empêchent chaque membre de la famille de s’épanouir et de vivre des moments précieux en famille.

Afin de retrouver cet équilibre, les kinésiologues travaillent sur le stress bloqué dans le corps de la personne.

Lorsque vous subissez un stress, l’énergie qui circulait librement dans votre corps se retrouve bloquée. 

Kinésiologue Clermont-Ferrand

Un déséquilibre psychocorporel et émotionnel peut alors se faire ressentir. 

Il peut prendre différentes formes :

  • Dévalorisation de soi 
  • Douleur, maladie
  • hyperémotivité
  • Irritabilité, colère
  • peur du rejet et/ou de l’abandon
  • Perte d’énergie, fatigue intense

La kinésiologie est une pratique professionnelle de gestion du stress et des émotions. Elle a pour objectif principal de rééquilibrer et de réharmoniser le corps, le mental et l’esprit de la personne. Pour en savoir plus sur la kinésiologie, cliquez ici pour accéder à l’article.

Lorsque cet équilibre est restauré, vous récupérez votre potentiel d’être et d’agir en votre faveur et celle de votre famille.

Grâce à la kinésiologie et ces différentes méthodes, vous apprendrez à :

– vous respecter

– vous autorisez à prendre soin de vous

– sortir du mode survie pour retrouver plaisir à passer du temps en famille

-retrouver une harmonie familiale 

 

La kinésiologie ne se substitue pas à la médecine classique.

Elle ne diagnostique pas et ne soigne pas les maladies et les douleurs.

Elle est complémentaire.

Par conséquent, je ne suis pas thérapeute, psychologue et encore moins médecin.

Je vous aide à aller vers votre autonomie affective et comportementale en utilisant des techniques de kinésiologie.

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