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Les origines de la dépendances affective

Quel enfance avez-vous vécue ?

Savez-vous que c’est dans votre enfance que votre personnalité, vos croyances auto-limitantes (et portantes !), votre système de valeur et votre identité se construisent ? 

Les origines de la dépendance affective se logent dans les évènements de vie et les épreuves que vous avez vécus dans votre enfance.

C’est ce que vous allez découvrir dans cet article.

Kinésiologue Clermont-Ferrand

Pour une lecture plus fluide :

– Je nomme la Dépendance Affective Problématique et Pathologique : « Dépendance Affective » ou « DA ».

– Je nomme la Dépendance Affective Normale :  « Dépendance Affective Saine » ou « DA Saine ».

 

Sommaire de cet article

1. Rappel sur la notion de Dépendance affective

2. Les 3 raisons principales du développement de la DA dans l’enfance.

      2.1.  L’enfance dure longtemps

      2.2. L’immaturité du cortex préfrontal

      2.3.  La vulnérabilité psychique

3.  Conclusion

Références :

– Calestrémé Natacha (2021). Trouver ma place. 22 protocoles pour accéder au bonheur. Albin Michel

– Llorca Françoise (2009). Kinésiologie. Mémoires et intelligence du corps. Editions Dangles.

– Tenenbaum Sylvie (2010). Vaincre la dépendance affective. Albin Michel.

1. Rappel sur la notion de Dépendance Affective

La DA est la conséquence d’une grande souffrance, d’une carence affective et d’une insécurité vécue dans l’enfance. 

Les enfants apprennent à survivre très précocement, à se soumettre à ce qu’ils devraient être pour être aimés. Ils sont aimés à condition. À condition d’être un enfant gentil, parfait, qui ne fait pas de vagues, qui rend fiers ses parents et ne déçoit pas…

Sa propre personnalité s’en trouve aliénée et son identité est étouffée. Dans ce mode survie dans lequel il ne peut pas être véritablement lui-même, l’enfant se retrouve en grande souffrance psychique et émotionnelle. 

Il apprend qu’il n’a de la valeur qu’à travers le regard des autres. 

Ainsi, il passera toute sa vie à rechercher sa valeur à l’extérieur de lui-même par des signes d’affection, d’amour et de reconnaissance dans ses relations. 

Ce sont les autres qui donnent un sens à son existence.

2. Les 3 raisons principales du développement de la dépendance affective dans l’enfance.

dépendance affective

Origines de la dépendance affective

1ère raison : l’enfance dure longtemps

– La vie intra-utérine

L’attachement émotionnel se construit dès la vie intra-utérine entre les parents et l’enfant. On sait aujourd’hui que l’échange émotionnel est puissant. Même si le foetus n’a pas encore la capacité de raisonner, il vit tout au travers des émotions et de ses sens.

C’est pourquoi la communication avec l’enfant s’effectue exclusivement sur un mode émotionnel.

Dans les moments forts (épreuves et moment heureux), le foetus intègre des émotions qui ne lui appartiennent pas. Ces émotions qu’il récupère malgré lui marqueront profondément ses stratégies inconscientes de vie.

À partir de ce constat, deux questions peuvent se poser :

– Dès la conception, l’enfant a-t-il été désiré à 100% par les parents ?

– Les parents communiquent-ils entre eux avec respect mutuel, amour et affectueuses ?

– Communiquent-ils positivement avec leur bébé ?

– La naissance et petite enfance (jusqu’à 4 ans)

La naissance est la première séparation vécue par un être humain. Elle est la première angoisse de séparation qui peut potentiellement s’imprimer dans le corps et le système émotionnel du nouveau-né.

Le nouveau-né est en capacité de ressentir au niveau émotionnel s’il est le bienvenu ou non et quelle est la valence (positive ou négative) des émotions qui l’entourent et qui lui sont destinées.

C’est pourquoi les interactions d’amour avec le bébé sont primordiales dès la naissance :

  • Des paroles douces et positives
  • des regards tendres
  • des sourires
  • des gestes délicats et sécurisants. 

Le nouveau-né est un être sans défense. 

C’est pourquoi la fusion avec sa maman est une étape fondamentale. Il a besoin de toute l’attention, la sécurité affective et l’attachement sécure possible. Cette dépendance est saine et vitale.

Dans le cas où la fusion n’est pas ou peu présente, l’enfant peut développer des sentiments d’angoisse et d’insécurité. 

Cette angoisse sera ensuite réactivée à chaque moment de séparation : 

  • parents partant au travail
  • Déménagement
  • Rester à la garderie, à l’école maternelle
  • Puis plus tard : perte d’amitié ou rupture amoureuse…

La peur de l’abandon et/ou du rejet l’amèneront à rechercher toute sa vie une sécurité affective, quel qu’en soit le prix.

– L’enfance (à partir de 5 ans)

Lorsque le milieu familial est sain

Petit à petit, les parents apprennent à l’enfant l’autonomie et à faire l’expérience de la frustration. Les frustrations ressenties par l’enfant l’aideront à quitter progressivement et en douceur la fusion. 

Cette période de détachement avec la maman lui permet de construire sa propre personnalité et son identité. 

Pour se faire dans la douceur, l’enfant doit se sentir :

  • accepté tel qu’il est
  • aimé de manière inconditionnelle par ses parents 
  • protégés tout en lui donnant assez d’espace pour vivre ses propres expériences. 

L’amour inconditionnel est fondamental pour aider l’enfant à acquérir une maturité affective une fois adulte. 

Sa confiance en soi et son estime de soi pourront se construire ainsi sainement. 

Lorsque le milieu familial est toxique

Lorsque les parents sont surprotecteurs (hypercontrôlants) ou à l’opposé insécures (violences physiques/psychologiques, endosser le rôle de parent pour ses propres parents), l’environnement familial sera toxique. L’enfant souffrira alors d’une carence affective. Elle se traduira par une angoisse et la peur constante d’être abandonné ou rejeté. 

L’enfant ne sera pas en capacité psychocorporelle et émotionnelle de gérer sa frustration, même une fois adulte.

Avec un amour à condition « tu dois être parfait selon mes critères pour que je puisse t’aimer », l’enfant développera la croyance limitante qu’il n’est pas digne d’amour. La peur de ne pas être aimé rythmera ses décisions dans sa vie relationnelle.

Les conséquences :

  • honte de soi
  • Sentiment de solitude
  • Plaire à tout prix
  • Devoir être parfait pour être aimé
  • Culpabilité
  • Soumissions aux désirs des autres
  • Colère contre soi et contre les autres
  • Dépression

De la naissance à l’adolescence, l’enfant a besoin de l’amour et de la protection de ses parents. 

Lorsqu’un parent, ou les deux, sont trop occupé.e.s, absent.e.s, inattentif.ve.s, violent.e.s,  l’enfant vit ce manque d’attention et d’amour comme de l’indifférence et/ou du rejet. 

Les sentiments d’indifférence et de rejet poseront les bases au sentiment d’être indigne d’amour. Son narcissisme sain ne pourra pas se construire ou sera très fragilisé.

Lorsque les parents ne règlent pas leurs propres blessures émotionnelles, celles-ci se reproduisent dans leur relation avec leurs enfants. C’est pourquoi certains parents renforcent leur propre estime de soi en forçant (consciemment ou inconsciemment) leurs enfants à endosser des rôles qui flattent leur égo :

  • « Tu dois me valoriser. »
  • « Tu dois me rendre fier.e. »
  • « Tu ne dois pas me faire honte. »
  • « Tu dois m’obéir, moi seul.e sait ce qui est bien pour toi. »

Malheureusement, ces rôles sont totalement contreproductifs pour le développement de l’estime de soi de leurs enfants.

Pour résumer, S. Tenenaum, psychothérapeute, dénombre 5 facteurs pouvant entrainer la dépendance affective pathologique :

  1. La construction difficile ou problématique des liens in utero entre les parents et le foetus.
  2. Une impossibilité à dépasser l’angoisse de séparation de la naissance.
  3. Une séparation vécue dans la petite enfance, période où l’attachement sécure est primordial.
  4. Un manque d’attention de la part des parents, une surprotection ou bien un système familial dysfonctionnel.

 

Un enfant doit être considéré comme une personne à part entière. Il est essentiel que les parents :

  • lui laissent la place du « je »
  • ne répondent pas à sa place.
  • écoutent ses besoins et désirs
  • prennent en compte son point de vue.

« Sinon, il n’éprouvera même pas l’envie ou la volonté d’être lui-même, spontané et authentique, car il croira qu’il n’en a pas le droit ou pas la compétence. » S. Tenenbaum.

Les bénéfices de la kinésiologie

Une difficulté que vous avez actuellement a pu prendre racine dans le passé (in utero, naissance, enfance, etc.). C’est pourquoi pendant une séance de kinésiologie nous avons la possibilité de réaliser une récession d’âge au meilleur âge pour rééquilibrer votre corps, votre esprit et votre mental. 

Origines de la dépendance affective

2ème raison : l’immaturité du cortex préfrontal et frontal 

Des recherches ont prouvé que le cerveau de l’être humain n’est pas mature avant 25 ans.

Dès la naissance (et même avant in utero), le système reptilien et limbique sont fonctionnels. En revanche, le cortex frontal et préfrontal sont immatures (zone A sur l’image ci-dessus).

 

Le système reptilien (Zone C sur l’image ci-dessus) est la partie du cerveau la plus ancienne de l’évolution des espèces animales. Il gère : 

  • la survie
  • les grandes fonctions (respiration, température corporelle, alimentation, fréquence cardiaque, etc.)
  • le plaisir
  • les réponses rapides face à un stress ou une peur : fuite, immobilité, attaque

 

Le système limbique(zone B sur l’image ci-dessus) est la zone du cerveau qui traite les émotions. 

Elle est également le siège de la mémoire et des premiers apprentissages.

 

Le cortex préfrontal joue un rôle important dans la régulation des émotions en fonction du contexte. Il permet de prendre des décisions rationnelles et d’ajuster son comportement à un contexte donné. 

Avant 6 ans, le cortex préfrontal est immature.

Par conséquent, les expériences affectives façonnent totalement le cerveau de l’enfant. Cela sous-entend que les souvenirs se consolident par de fortes émotions et sensations vécues (positives et négatives). 

Par conséquent, un enfant de moins de 6 ans n’est pas en capacité neuroanatomique d’analyser, de prendre des décisions réfléchies et de penser rationnellement. 

 

La fusion de 3 éléments

Un traumatisme vécu est le résultat d’une fusion de 3 éléments entre eux.

Lorsqu’un enfant vit une situation stressante, voire traumatisante, l’émotion (e.g. la peur) et la sensation vécue (e.g. je suis en danger), fusionne avec la situation (e.g. mes parents m’abandonnent à l’école).

Les fusions les plus fortes sont celles vécues dans l’enfance, car le cortex est incapable de réguler les émotions. La régulation réfléchie et rationnelle n’est pas mature.

Par conséquent, la fusion émotion-ressenti-évènement se retrouvera bloquée dans le cerveau émotionnel et dans le corps (siège des émotions). 

Une forte angoisse et la sensation d’être en danger se déclencheront à chaque fois que l’enfant vivra un sentiment d’abandon.

Elle se réactivera, même à l’âge adulte, tant que l’émotion sera rattachée à l’évènement originel.

Comment faire pour réaliser une défusion ?

Les bénéfices de la kinésiologie

Le « Three In One Concepts® », la technique de kinésiologie que je pratique, utilise diverses équilibrations qui ont toutes l’objectif de générer une défusion. 

Lorsqu’une personne est prête à être accompagnée par un.e kinésiologue, elle sera également prête à se libérer d’une difficulté actuelle. 

Cette difficulté actuelle détient souvent son empreinte émotionnelle dans le passé. Autrement dit, par le passé, la personne a vécu une épreuve douloureuse au point que l’émotion et le ressenti ont fusionné avec l’évènement en question.

 

Origines de la dépendance affective

3ème raison : vulnérabilité psychique 

Les enfants (et les adultes) ont chacun leur manière de réagir face à des évènements. Comme le dit si bien Natacha Calestrémé dans son livre « Trouver ma place » page 25:

« Chacun agit en fonction de sa propre histoire. Un évènement très douloureux pour une personne sera anecdotique pour une autre. Les ressentis dépendent de notre sensibilité, mais aussi de la personne avec qui cette épreuve est vécue. Certains vont vite oublier un accident de voiture pourtant grave et ne pas se remettre d’un verre cassé à cause d’une gifle donnée ensuite par le père. D’autres vont casser des dizaines de verres et l’oublier aussi vite et ne se remettront jamais d’un accident pourtant banal parce que leur mère va leur dire que c’est de leur faute si elle n’est pas restée maitre de son véhicule.»

« L’important n’est pas l’acte, mais votre ressenti. » 

Voilà pourquoi, pour se libérer de la DA et trouver sa place nécessite de se pencher sur ses épreuves et ses émotions et de s’en libérer.

 

Mécanismes psychocorporels d’un stress

Les émotions négatives déclenchent un stress négatif qui coupe la personne (enfant et adulte) de ses lobes frontaux. Le cerveau pensant est mis sur la touche.

L’amygdale du cerveau limbique prend alors le pouvoir. Il devient impossible à la personne de penser clairement ou de réfléchir. 

 

Les psychologues et psychiatres appellent ce mécanisme la fuite mentale.

Lorsque nous vivons un évènement traumatique (deuil, séparation, humiliation, dispute, accident, violence, etc.), nous traversons 3 états non conscientisés :

  • la sidération : nous sommes cloué.e.s sur place, incapable de réagir.
  • La dissociation : nous avons l’impression de vivre la scène en étant à l’extérieur de nous-mêmes.
  • La fuite mentale : Nous sommes incapables de penser clairement, tout est flou dans notre tête, nous sommes incapables de réagir. La fuite mentale, dans les cas graves peut aller jusqu’au déni (il ne m’est rien arrivé) et à la perte de mémoire (j’aimerais être heureux.se, mais quelque chose m’en empêche).

 

Dans les thérapies énergétiques, il est question de perte d’énergie aboutissant à une perte d’âme.

 

Je rejoins la théorie de Natacha Calestrémé disant que la fuite mentale et la perte d’âme sont deux notions parallèles qui définissent le même procédé.

À chaque fois que nous vivons un évènement douloureux, nous perdons de l’énergie.

Je vous invite à aller visiter son site internet  et sa chaine You Tube qui sont d’une grande richesse si l’on souhaite devenir acteur.trice de sa vie et trouver sa place.

Les bénéfices de la kinésiologie

Lorsque nous travaillons sur une difficulté en séance de kinésiologie, nous retournons à l’origine (ou au moment le plus adéquat) pour éliminer le stress du corps et reprogrammer  en douceur le système émotionnel. Ainsi, la personne retrouve son plein potentiel et peut se libérer de ses croyances autolimitantes et de ses blessures émotionnelles.

Lorsque la personne dépendante affective revisite son passé, elle retrouve la capacité de 

  • récupérer son libre arbitre
  • Retrouver sa liberté de choix
  • mettre des mots sur les maux vécus
  • prendre soin de son enfant intérieur. 

« Libérer le passé, c’est libérer la charge émotionnelle négative que nous avons mise sur l’évènement. » Llorca 

En libérant les émotions bloquées du passé, nous sortons de l’ancien schéma de survie pour avancer vers de nouvelles façons de répondre en lien avec notre identité, nos valeurs et nos besoins.

3. Désamorcer les conséquences négatives des origines de la dépendance affective dans l’enfance.

Pour en savoir plus sur la kinésiologie, vous pouvez lire l’article précédent en cliquant ici. 

La kinésiologie est une technique psychocorporelle et émotionnelle qui permet de travailler à la fois sur l’aspect psychologique des blessures émotionnelles et d’oeuvrer simultanément sur le plan énergétique. 

Les rééquilibrations psychocorporelle et émotionnelle permettent de retrouver son plein potentiel et sa capacité à agir et penser clairement et sainement. 

Les émotions sont de l’énergie en mouvement. Lorsque nous nous libérons de nos blessures émotionnelles, nous retrouvons nos parties d’âme égarées. Ainsi notre énergie vitale est retrouvée.

 

Kinésiologue Clermont-Ferrand

Les séances de kinésiologie permettent aussi de reconstruire sa valeur personnelle en partant de soi (ne plus attendre les signes venant de l’extérieur). Il est tout à fait possible de devenir son propre parent sécurisant et protecteur.

La construction de son identité passe par la construction de son propre territoire bien distinct de ceux des autres. Un territoire personnel est la somme de son mental, de son corps, de son esprit et de ses émotions.

La kinésiologie fonctionne comme un accompagnement. Elle ne fait pas le travail à votre place. Elle vous donne la main le temps que vous puissiez retrouver votre autonomie, développer votre Amour de soi et vous sentir en sécurité avec vous-même et les autres.

 

Continuez d’apprendre, continuez à vous émerveiller.

Osez devenir une meilleure version de vous-même.

Osez-vous lancer sur un nouveau chemin tout en étant accompagné.e et en sécurité.

 

Vous avez le choix.

 

Et si vous avez encore des petites appréhensions, n’hésitez pas à me contacter via le site.

Je serai très heureuse de vous répondre.

 

Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire cet article.

N’hésitez pas à écrire un commentaire dessous si vous le souhaitez.

 

Bien à vous,

Jeanne