Pour une lecture plus fluide :
– Je nomme la Dépendance Affective Problématique et Pathologique : « Dépendance Affective » ou « DA ».
– Je nomme la Dépendance Affective Normale : « Dépendance Affective Saine » ou « DA Saine ».
Sommaire de cet article
1. Rappel sur la notion de Dépendance affective
2. Les 8 symptômes de la Dépendance affective
3. Les croyances spécifiques aux personnes dépendantes affectives
3.1. Définitions d’une croyance
3.2. Les 3 types de croyances des DA
4. L’intérêt des séances de kinésiologie chez les personnes Dépendantes Affectives
4.1. La boîte à outils des kinésiologues formé.e.s au Three In One Concepts®
4.2. La kinésiologie : un accompagnement adapté aux personnes DA
Références :
– Llorca Françoise (2009). Kinésiologie. Mémoires et intelligence du corps. Editions Dangles.
– Tenenbaum Sylvie (2010). Vaincre la dépendance affective. Albin Michel.
1. Le burn-out familial
Il existe 3 types de burn-out dans la sphère privée :
- le burn-out sentimental : il survient dans un couple lorsque la relation et conflictuelle ou toxique. Une des personnes du couple en demande trop à l’autre en terme de présence, de reconnaissance et d’admiration. Cela se rapproche de la dépendance affective avec une peur du rejet/de l’abandon qui bloque la personne dans un mode de fonctionnement délétère pour son propre bien-être.
- le burn-out parental : il survient à l’arrivée d’un enfant ou pendant une période difficile de son développement. Il peut impacter les mamans (ou premiers parents), les papas (seconds parents) et les parents rapportés (beaux parents).
- Le burn-out familial : il survient lorsque c’est toute la famille qui souffre. Il peut impacter le(s) parent(s) et/ou les enfants dans une relation conflictuelle, étouffante ou toxique.
Cet article concerne toute personne vivant un épuisement chronique en lien avec un contexte familial difficile.
J’inclue donc les personnes en couple, les parents avec enfants, les parents solo, les beaux-parents, les enfants (à tout âge) et les grands parents.
2. Les 8 symptômes de la Dépendance affective
La Dépendance Affective est une véritable pathologie du lien.
Elle s’exprime par une préoccupation excessive des autres.
La personne place dans les autres sa propre valeur et son sentiment d’exister.
Sa recherche constante d’amour, de reconnaissance et d’affection la rassure sur sa propre valeur.
Ces démontrations lui permettent pendant un temps d’apaiser l’angoisse, la culpabilité et la dépression sous-jacente.
Mais ce n’est jamais suffisant.
1ème Symtôme : la recherche constante d’amour, d’approbation et de reconnaissance
Une personne dépendante affective va tenter de plaire à tout prix :
« Si je suis suffisamment généreux, utile, aidant, disponible, à l’écoute, je serai aimé.e. »
Elle va se centrer sur l’autre et sur ses besoins et désirs. Elle saura parfaitement ce qui fait plaisir à l’autre, comment prendre soin de lui, de ses intérêts. Ce sont des personnes qui connaissent bien plus les personnes de son entourage qu’elle-même. Elles sont souvent bien incapables de prendre une décision seules, préférant demander l’avis des autres.
Leur objectif principal est de ne pas être rejeté.e. Le moyen utilisé est de satisfaire les besoins des autres et ainsi avoir la sensation d’exister.
Ce qui se paye par un oubli de soi.
2ème symtôme : vouloir être parfait.e
« Si je ne suis pas parfait.e, on risque de ne pas m’aimer…pire, on risquerait de me rejeter. »
Lorsqu’une personne se trouve confrontée à son imperfection, elle ressent une immense honte et humiliation. Comment peut-elle décevoir à ce point les personnes de son entourage ?
Il est vital pour ces personnes de façonner une image parfaite de leur être pour éviter moqueries, critiques, désapprobation et mépris. Elles font en sorte de ne jamais être en désaccord avec les autres par peur de perdre leur soutien ou leur approbation.
Cette capacité à faire le caméléon bride leur vie émotionnelle dans le sens où elles apprennent à ne plus rien ressentir. Excepté les émotions tolérées par les autres.
Elles se conforment à chaque instant à ce qu’elles pensent que les autres exigent d’elles.
3ème symtôme : chantage affectif (inconscient ou conscient)
Se faire aimer en devenant quelqu’un d’autre que soi est une manière inconsciente de chantage. Une manipulation pour survivre. Chaque geste et parole ne sont pas désintéressés. Il y a toujours une raison valable de se suradapter aux désirs de l’autre : celle d’être aimée et recevoir de l’affection.
Derrière le fait d’aider l’autre, d’être serviable, gentil.le se cache le désir inconscient de rendre l’autre redevable.
« Après tout ce que j’ai fait pour elle/lui, je mériterai bien plus d’attention ! »
Il n’est pas question de malhonnêteté qui, elle, est calculée et conscience. Dans le cas des dépendants affectifs, la manipulation inconsciente est une des conséquences d’une peur viscérale de ne pas être aimé. Elle est une technique d’adaptation et d’apaisement à une souffrance interne trop forte.
4ème symtôme : l’immaturité affective
Elles ont une faible estime de soi : elles sont restées « enfant », à la recherche d’une personne protectrice, leur apportant sécurité et promesse d’une attention particulière qui rend leur existence légitime.
Elles ne savent pas prendre des décisions seules et ont toujours besoin des conseils et des avis des autres.
Le besoin d’avoir cette personne constamment à ses côtés va l’amener à avoir des attitudes possessives et exigeantes.
Les personnes dépendantes affectives ont vécu dans leur enfance une insécurité affective qui les a empêchés de développer une maturité affective stable et saine une fois adulte. Elles ont besoin d’être sans cesse rassurées.
5ème symtôme : la peur de la solitude
Chaque comportement d’une personne dépendante affective sera dicté par l’évitement de la solitude.
Se retrouver face à soi-même est redoutée. L’autre devient un rempart entre soi et son monde intérieur. La vie est fade sans l’autre. Dans cet autre sont placés la lumière, l’espoir et l’intérêt.
Dès qu’une relation prend fin, les personnes dépendantes affectives retrouvent rapidement quelqu’un d’autre.
La peur de la solitude évite de se confronter au développement de son autonomie.
« Tant qu’il y a cet autre, je n’aurai pas besoin de devenir responsable de ma vie, de moi-même. »
6ème symtôme : attentes disproportionnées
La personne DA est en demande permanente à l’autre d’une réassurance affective.
Être constamment dans cette attente d’affection et de sécurité de la part de l’autre, met ce dernier dans une posture impossible à satisfaire. Il aura besoin à certains moments de se retrouver, de voir d’autres personnes…Cette désillusion de fusion et la jalousie va créer chez la personne dépendante affective une forte frustration et de la colère.
Les relations seront fortement impactées par ces attentes provoquant des conflits et des tensions.
7ème symtôme : la fusion
« Tant que je ne suis pas en couple, je n’ai aucune valeur. »
« Plus je fusionne avec l’autre, plus j’ai de la valeur. »
L’autre n’est pas aimé. Il est admiré. Admiré pour ce qu’il apporte : un sens à l’existence du dépendant affectif.
Le dépendant affectif apprend à se rendre indispensable. Il fait les choses à la place de l’autre, lui rend service.
La personne dépendante affective se trouve ainsi fortement valorisée dans le regard de l’autre.
La fusion a un versant très négatif, celui de s’oublier, de s’éloigner de soi jusqu’à perdre totalement le sens de son identité propre.
8ème symtôme : l’autre devient une perspective utilitaire
La personne dépendante affective pense aimer l’autre. Mais en réalité, elle en a besoin. L’autre est là pour combler un vide affectif. Il n’est donc pas aimé pour qui il est, mais pour ce qu’il représente : sécurité, attention, affection.
Il s’agit d’un amour partiel où certains aspects de sa personnalité sont méconnus, voire détestés.
2. Les 8 symptômes de la Dépendance affective
La Dépendance Affective est une véritable pathologie du lien.
Elle s’exprime par une préoccupation excessive des autres.
La personne place dans les autres sa propre valeur et son sentiment d’exister.
Sa recherche constante d’amour, de reconnaissance et d’affection la rassure sur sa propre valeur.
Ces démontrations lui permettent pendant un temps d’apaiser l’angoisse, la culpabilité et la dépression sous-jacente.
Mais ce n’est jamais suffisant.
1ème Symtôme : la recherche constante d’amour, d’approbation et de reconnaissance
Une personne dépendante affective va tenter de plaire à tout prix :
« Si je suis suffisamment généreux, utile, aidant, disponible, à l’écoute, je serai aimé.e. »
Elle va se centrer sur l’autre et sur ses besoins et désirs. Elle saura parfaitement ce qui fait plaisir à l’autre, comment prendre soin de lui, de ses intérêts. Ce sont des personnes qui connaissent bien plus les personnes de son entourage qu’elle-même. Elles sont souvent bien incapables de prendre une décision seules, préférant demander l’avis des autres.
Leur objectif principal est de ne pas être rejeté.e. Le moyen utilisé est de satisfaire les besoins des autres et ainsi avoir la sensation d’exister.
Ce qui se paye par un oubli de soi.
2ème symtôme : vouloir être parfait.e
« Si je ne suis pas parfait.e, on risque de ne pas m’aimer…pire, on risquerait de me rejeter. »
Lorsqu’une personne se trouve confrontée à son imperfection, elle ressent une immense honte et humiliation. Comment peut-elle décevoir à ce point les personnes de son entourage ?
Il est vital pour ces personnes de façonner une image parfaite de leur être pour éviter moqueries, critiques, désapprobation et mépris. Elles font en sorte de ne jamais être en désaccord avec les autres par peur de perdre leur soutien ou leur approbation.
Cette capacité à faire le caméléon bride leur vie émotionnelle dans le sens où elles apprennent à ne plus rien ressentir. Excepté les émotions tolérées par les autres.
Elles se conforment à chaque instant à ce qu’elles pensent que les autres exigent d’elles.
3ème symtôme : chantage affectif (inconscient ou conscient)
Se faire aimer en devenant quelqu’un d’autre que soi est une manière inconsciente de chantage. Une manipulation pour survivre. Chaque geste et parole ne sont pas désintéressés. Il y a toujours une raison valable de se suradapter aux désirs de l’autre : celle d’être aimée et recevoir de l’affection.
Derrière le fait d’aider l’autre, d’être serviable, gentil.le se cache le désir inconscient de rendre l’autre redevable.
« Après tout ce que j’ai fait pour elle/lui, je mériterai bien plus d’attention ! »
Il n’est pas question de malhonnêteté qui, elle, est calculée et conscience. Dans le cas des dépendants affectifs, la manipulation inconsciente est une des conséquences d’une peur viscérale de ne pas être aimé. Elle est une technique d’adaptation et d’apaisement à une souffrance interne trop forte.
4ème symtôme : l’immaturité affective
Elles ont une faible estime de soi : elles sont restées « enfant », à la recherche d’une personne protectrice, leur apportant sécurité et promesse d’une attention particulière qui rend leur existence légitime.
Elles ne savent pas prendre des décisions seules et ont toujours besoin des conseils et des avis des autres.
Le besoin d’avoir cette personne constamment à ses côtés va l’amener à avoir des attitudes possessives et exigeantes.
Les personnes dépendantes affectives ont vécu dans leur enfance une insécurité affective qui les a empêchés de développer une maturité affective stable et saine une fois adulte. Elles ont besoin d’être sans cesse rassurées.
5ème symtôme : la peur de la solitude
Chaque comportement d’une personne dépendante affective sera dicté par l’évitement de la solitude.
Se retrouver face à soi-même est redoutée. L’autre devient un rempart entre soi et son monde intérieur. La vie est fade sans l’autre. Dans cet autre sont placés la lumière, l’espoir et l’intérêt.
Dès qu’une relation prend fin, les personnes dépendantes affectives retrouvent rapidement quelqu’un d’autre.
La peur de la solitude évite de se confronter au développement de son autonomie.
« Tant qu’il y a cet autre, je n’aurai pas besoin de devenir responsable de ma vie, de moi-même. »
6ème symtôme : attentes disproportionnées
La personne DA est en demande permanente à l’autre d’une réassurance affective.
Être constamment dans cette attente d’affection et de sécurité de la part de l’autre, met ce dernier dans une posture impossible à satisfaire. Il aura besoin à certains moments de se retrouver, de voir d’autres personnes…Cette désillusion de fusion et la jalousie va créer chez la personne dépendante affective une forte frustration et de la colère.
Les relations seront fortement impactées par ces attentes provoquant des conflits et des tensions.
7ème symtôme : la fusion
« Tant que je ne suis pas en couple, je n’ai aucune valeur. »
« Plus je fusionne avec l’autre, plus j’ai de la valeur. »
L’autre n’est pas aimé. Il est admiré. Admiré pour ce qu’il apporte : un sens à l’existence du dépendant affectif.
Le dépendant affectif apprend à se rendre indispensable. Il fait les choses à la place de l’autre, lui rend service.
La personne dépendante affective se trouve ainsi fortement valorisée dans le regard de l’autre.
La fusion a un versant très négatif, celui de s’oublier, de s’éloigner de soi jusqu’à perdre totalement le sens de son identité propre.
8ème symtôme : l’autre devient une perspective utilitaire
La personne dépendante affective pense aimer l’autre. Mais en réalité, elle en a besoin. L’autre est là pour combler un vide affectif. Il n’est donc pas aimé pour qui il est, mais pour ce qu’il représente : sécurité, attention, affection.
Il s’agit d’un amour partiel où certains aspects de sa personnalité sont méconnus, voire détestés.
3. Les croyances spécifiques à la dépendance affective
3.1. Définition d’une croyance
Une croyance est le fait d’attribuer une proposition, une pensée, un énoncé comme une vérité.
C’est une opinion considérée comme vraie par un individu. Ces croyances peuvent concerner la personne elle-même, ses capacités physiques, intellectuelles, sa personnalité, son physique, etc. Elles peuvent également concerner ce qu’elle pense d’une autre personne.
Concernant les croyances que l’on s’attribue à soi-même, il en existe 2 types :
- les croyances portantes
Ce type de croyance place la personne dans un cercle vertueux. Si une personne a vécu des expériences positives qui ont donné du sens à ses comportements, émotions et succès, alors ses pensées détermineront sa manière positive de s’autojuger.
- Les croyances auto-limitantes
Ce type de croyance place la personne dans un cercle vicieux. Si une personne a vécu des expériences négatives, celles-ci donneront un sens à ses comportements et émotions inadaptés entrainant des échecs (ou un évitement de situation). Ses pensées et comportements détermineront alors sa manière négative de s’autojuger.
Une croyance limitante fonctionne comme une addiction :
« Une croyance crée le besoin et s’appuie sur lui pour se confirmer, se renforcer. »
Prenons un exemple concret :
- Je ne suis pas une personne aimable (dans le sens où on ne peut pas m’aimer pour qui je suis) (croyance)
- J’ai besoin d’être aimé.e et cela à n’importe quel prix. (besoin)
- Je suis aimé.e pour ce que je ne suis pas. On utilise mes services, on se sert de moi. J’avais bien raison, on ne peut pas m’aimer tel.le que je suis. (croyances renforcées).
Ce fonctionnement tourne inconsciemment comme un cercle vicieux qui est sans cesse alimenté de la même manière qu’une addiction.
3.2. Les 3 types de croyance dans la Dépendance Affective
1. Les croyances sur soi
– Je dois être parfait.e pour être aimé.e.
« Seule la perfection m’apportera l’amour et la reconnaissance dont j’ai besoin pour vivre. »
– Je dois faire plaisir aux autres pour être aimé.e.
« Si je suis suffisamment généreux, utile, aidant, disponible, à l’écoute, je serai aimé.e. »
– Je dois renier qui je suis pour être aimé.e
« Je dois constamment me suradapter à l’autre pour être aimé.e. »
« Je ne dois pas dire ce que je ressens et exprimer qui je suis. Je dois me conformer à ce qui est attendu de moi. »
2. Les croyances sur soi et la relation amoureuse
– Seul.e, je ne vaux rien.
« Dans la solitude, je ne vaux rien, mon existence n’a pas de sens. »
« Tant que je rendrai service à l’autre, il aura besoin de moi. »
« Seul l’autre peut me rendre heureux.se«
« Je suis en totale fusion avec elle.lui. »
« Je ne pourrais pas supporter qu’il.elle me quitte. »
Ces croyances renforcent le désamour de soi.
3. Les croyances sur l’attitude à adopter lorsqu’on aime
« Je dois être la personne la plus importante pour l’autre. »
« Tant que l’autre est heureux, je suis heureux.se. »
« Quand on s’aime, on ne doit rien se cacher. »
« Pour aimer d’une manière convenable, il faut s’oublier. »
La capacité à aimer s’apprend. Cela s’apprend dans le sens où il nous faut casser les croyances et les automatismes appris et conditionnés très tôt. Remettre en doute certains de nos fonctionnements, notre éducation afin de se réinventer et définir soi-même l’amour de soi et le lien aux autres.
4. Choisir la kinésiologie pour se libérer de la dépendance affective
4.1. Ma boîte à outils
Des trois techniques auxquelles j’ai été formée (cf. 1er article), le Three In One Concepts® est celle que j’ai souhaité développer davantage pour accompagner les personnes dépendantes affectives. Et cela pour plusieurs raisons :
Grande variété d’équilibration
Il existe 16 grands domaines et plus de 100 équilibrations permettant d’être toujours bien spécifique. Il n’existe aucune séance identique, comme il n’existe aucune personne identique.
Grandes thématiques d’équilibration
- corporelle : acupression, visuelle, méridien, mouvements, tests musculaires
- émotionnelle : mots écoutés, répétés, symboles, mouvements oculaires
- Psyché : structure/Fonction, réflexion texte et mots, éliminer les croyances auto-limitantes.
-
La grande variété des thématiques replace la personne DA ici et maintenant, la reconnecte à son identité propre et lui permet de retrouver sa puissance personnelle. Elle peut retrouver sa propre manière d’être, son amour de soi, sa manière d’aimer, se déconditionner et casser ses croyances auto-limitantes. Ces changements se font tous dans la douceur puisqu’ils suivent l’évolution naturelle de chaque personne.
Explorer différents moments de votre vie
Les équilibrations peuvent se dérouler dans le temps Présent, Passé (d’ici et maintenant à la naissance, in utero, à la Conception, en Génération, Futur.
« Que ce soit l’histoire de nos ancêtres, celles de nos parents ou notre propre itinéraire, nos cellules ont tout enregistré ; sans compter l’inconscient collectif qui a imprégné toutes ces histoires. » Llorca Françoise
Le corps garde tout en mémoire, les émotions refoulées, les paroles non dites, les souffrances, les blessures physiques et psychiques …
Lorsque la personne dépendante affective revisite son passé, elle retrouve la capacité de récupérer son libre arbitre, de mettre des mots sur les maux vécus et de prendre soin de son enfant intérieur.
« Libérer le passé, c’est libérer la charge émotionnelle négative que nous avons mise sur l’évènement. » Llorca
En libérant les émotions bloquées du passé, nous sortons de l’ancien schéma de survie pour avancer vers de nouvelles façons de répondre en lien avec notre identité, nos valeurs et nos besoins.
Mettre en lumière votre vie émotionnelle
Tant que nous ne réalisons pas un travail sur soi, notre manière de vivre et d’être au monde aujourd’hui est conditionnée par nos émotions encodées dans notre enfance.
Le Three In One Concepts® est une technique qui permet de se reconnecter à sa vie émotionnelle et de laisser passer l’émotion au lieu de la réprimer.
Émotion vient du terme « E-Motion » qui signifie Energy Motion : de l’énergie en mouvement.
Lorsqu’une personne se coupe de ses émotions et de ses sensations, un stress interne chronique est activé. S’il n’est pas entendu et non résolu, la personne perd petit à petit le sens de son existence et son identité.
Son prisme de vue se réduit et se retrouve dans un mode survie qui la coupe de toute possibilité de penser et de raisonner en amour avec soi-même. Ce mode de fonctionnement est spécifique aux personnes DA.
L’objectif de cette technique de kinésiologie est de redonner à la personne une possibilité de choix là où il ne semble plus y en avoir. Le choix d’être, d’aimer, de redonner vie à ses émotions, leur permettre de s’exprimer, se reconnecter à toutes les facettes qui colorent son être.
4.2. Les étapes pour se libérer de la Dépendance Affective
Je centre principalement mes séances en kinésiologie sur cette thématique, car elle y est parfaitement adaptée.
Voici quelques étapes pour dépasser la DA grâce aux séances de kinésiologie :
1. Prendre conscience de sa DA
Pour se débarrasser de quelque chose, il faut déjà avoir conscience que ce quelque chose existe. C’est LA première étape fondamentale pour amorcer un changement. Alors, renseignez-vous, lisez, documentez-vous, apprenez, comprenez ce mode de fonctionnement qui façonne votre manière d’être. Plus vous connaitrez la DA et plus vous serez en mesure de trouver des solutions adaptées à vous.
2. Se reconnecter à ses émotions
Comment retrouver votre authenticité et redonner vie à vos émotions ?
La DA est l’une des principales causes de souffrance interne, émotionnelle et relationnelle, de stress et de peur chez l’adulte.
La kinésiologie est justement une pratique permettant de gérer le stress et de réguler ses émotions. Tout ce qui n’est pas exprimé s’imprime dans le corps. Refouler ses émotions provoque tôt ou tard une somatisation (insomnie, douleurs, maladies, eczéma, troubles cognitifs, dépression, anxiété, phobies, etc.). Les séances permettent à la personne de se reconnecter à son être dans sa globalité. Accéder à ses émotions, c’est accéder au chemin de ses désirs et besoins.
3. Analyser ses comportements
Quel(s) rôle(s) avez-vous joués depuis votre enfance pour survivre ?
Quels sont les masques que vous portez ?
La DA est à l’origine des relations toxiques avec soi-même et par conséquent avec les autres.
La kinésiologie permet de se reconnecter à soi, de se donner la permission de s’aimer, d’exprimer ses besoins. Une personne dépendante affective a besoin de retrouver l’amour de soi et cela même avant d’être en capacité d’aimer une autre personne que soi. Ce n’est pas égoïste, c’est faire les choses dans le bon ordre : « Il est impossible de donner de l’amour s’il n’en existe pas en soi, pour soi. »
De plus, la DA fonctionne comme un cercle vicieux qui se transmet de génération en génération.
La kinésiologie permet de nettoyer sa généalogie et de stopper des conditionnements et des techniques d’éducation néfastes. Travailler sur soi, sur ses propres blessures d’enfant permet de ne pas répéter les mêmes erreurs inconsciemment sur ses enfants.
4. Mettre en lumière ses croyances auto-limitantes
Quelles sont ces croyances qui gouvernent votre vie ?
La DA est un piège à l’évolution personnelle, une prison de l’humanité. Elle développe des croyances auto-limitantes et négatives qui bloquent l’individu dans une manière de fonctionner néfaste pour son propre développement et son épanouissement personnel.
La kinésiologie permet de travailler sur ses croyances auto-limitantes et de les changer en croyances portantes.
5. Accéder à une meilleure connaissance de soi : redonner vie à sa personnalité
La DA empêche la personnalité de s’exprimer librement, l’amour de soi de se développer, et les relations interpersonnelles d’être harmonieuses et épanouissantes.
La kinésiologie recentre la personne sur elle-même, sur ses propres émotions, ses besoins, ses désirs et oser être, dans toute sa complexité et imperfection. De ce fait, elle permet à la personne de développer son estime de soi. Apprendre à se connaitre est la base de la construction d’une estime de soi stable.
C’est savoir répondre à ces 3 questions :
- Qui suis-je ?
- Qu’est-ce qui est important pour moi ?
- Quels sont mes besoins, mes envies ?
La construction de son identité passe par la construction de son propre territoire bien distinct de ceux des autres. Un territoire personnel est la somme de son mental, de son corps, de son esprit et de ses émotions.
Il est important de consacrer du temps pour être juste avec soi-même. Sans interférence extérieure, petit à petit vous retrouverez votre puissance personnelle et votre libre arbitre.
La kinésiologie fonctionne comme un accompagnement. Elle ne fait pas le travail à votre place. Elle vous donne la main le temps que vous puissiez retrouver votre autonomie, développer votre Amour de soi et vous sentir en sécurité avec vous-même et les autres.
Etes-vous prêt.e à devenir une meilleure version de vous-même ?
Allez-vous oser vous lancer sur un nouveau chemin tout en étant accompagné.e et en sécurité ?
Vous avez le choix.
Et si vous avez encore des petites appréhensions et des questions, n’hésitez pas à me contacter via le site.
Je serai très heureuse de vous répondre.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire ce tout premier article.
N’hésitez pas à écrire un commentaire dessous si vous le souhaitez.
Bien à vous,
Jeanne